INTERVIEW

Sélim Niederhoffer : le copywriter qui fait de la magie avec ses mots (PARTIE 1/2)

Sélim Niederhoffer : le copywriter qui fait de la magie avec ses mots (PARTIE 1/2)

Jérémie : Bonjour Selim, et merci de prendre le temps de répondre à mes lecteurs ! Avant qu’on commence, peux-tu nous parler un peu de toi, de ton parcours ?

Selim : Bonjour Jérémie, je suis Sélim Niederhoffer. J’ai 36 ans. Je m’occupe de tout le contenu et de tout le coaching sur le site artdeseduire.com qui est le site leader des conseils en séduction aux hommes en France. Et encore, quand je dis dans la France, c’est en fait la francophonie, c’est mondial. Notre objectif c’est de redonner confiance aux hommes, d’enseigner des techniques de communication qui vont aider particulièrement dans la séduction. Parce que, tout ce qu’on apprend en séduction, ce sont aussi les techniques de communication qui sont aussi utilisées dans le marketing. Qui sont utilisées dans la vente, qui sont utilisées dans tout, la communication politique, la communication journalistique… Dans toutes les communications. 

Le seul truc qui change, au fond, c’est notre but. En soirée, je me présente comme étant un coach en communication. Parce que c’est ce à quoi on aboutit quand on apprend à communiquer : obtenir une connexion émotionnelle entre un homme et une femme. C’est aider un homme à trouver sa place au sein d’un groupe. C’est vraiment que tout le monde se sente plus à l’aise à communiquer ses idées. Car même le plus timide des mecs, il a des trucs à communiquer. Simplement, on ne lui a pas forcément donné les outils, quand il était jeune, pour le faire. 

Mais bon, ça, c’est notre mission, à artdeseduire.com. C’est un peu pallier tout ce qu’on n’a pas appris à l’école, ce que ne nous ont pas appris nos parents, ce qu’on n’apprend parfois pas au travail, ce qu’on n’apprend pas toujours avec nos potes. Et ce que nos frères et nos sœurs ne nous enseignent pas toujours. Donc artdeseduire.com, c’est un peu, on va dire, le grand frère, version mobile. 

Par ailleurs, de 2011 à 2019, j’étais le community manager de Patrick Bruel.
Et depuis 2018, j’ai lancé mon activité de copywriter, qui complète bien le côté “les mots pour séduire” ! 

Jérémie : Par rapport à tout ce que tu viens de dire, c’est quoi le truc qui te plaît dans ce que tu fais ?

Selim : Ce qui me plaît dans la partie coaching en séduction, c’est qu’il y a une grosse dimension à la fois de défi personnel et à la fois de contribution au bien-être dans la société. C’est un peu… C’est un peu le côté ultra positif où tu te dis que tu vas améliorer la vie d’un mec qui, en retour, va améliorer la vie d’une fille. Ils vont être bien tous les deux et ça va bien se passer. Et c’est chouette, tu vois. C’est mettre un peu de « poésie, de positif dans les relations sociales. 

On est dans un climat qui est ultra tendu, tant dans la séduction que dans la vie économique à cause du Covid-19. On est juste là pour aider les mecs à ne pas se comporter comme des gros lourds. Notre client, notre lecteur, on n’a pas envie que ce soit Harvey Weinstein. On n’a pas envie qu’il se comporte comme une racaille des rues. Et on n’a pas envie que ce soit des mecs trop timides qui n’arrivent pas à sortir le moindre mot. Donc voilà, s’il y avait 3 obstacles à éviter, c’est ça. Weinstein, harcèlements de rue, mecs trop timides.

Notre client « traditionnel », c’est un petit mec qui fait sa vie, qui a ses hobbies, qui gagne sa vie comme il peut, qui a ses potes, qui a les relations qu’il a avec sa famille… Mais surtout, il veut mettre une fille à l’aise, et lui donner envie qu’ils se revoient, lui donner envie d’un premier rendez-vous, lui donner envie d’en savoir plus… Tu vois, ça, c’est un peu la dimension, on va dire, sociale d’artdeseduire.com. C’est que j’ai une mère, j’ai une femme et j’ai une sœur. Tu vois, j’ai envie de former les gentlemen de demain. J’ai envie que ça se passe bien dans la société. 

Le deuxième point, le défi personnel. C’est de dire : « ok, je prends un mec. Quelle que soit sa situation, avec ma méthode, je peux l’amener à évoluer ». Ça, c’est vraiment le côté coach. Le mec a des objectifs. J’ai des objectifs. On fixe tous les deux les objectifs qu’il veut atteindre puis on met en place les moyens et les outils pour atteindre cet objectif. Et ça, c’est vraiment le côté un peu Légo/constructeur/architecte. J’ai envie d’atteindre un objectif, j’ai ma vision finale dans ma tête. Quels moyens mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs ?

Et du coup, ce côté architecture est encore plus prononcé avec mes clients en copywriting : le plus important, ce n’est pas tant de trouver les mots pour vendre, que de trouver la bonne structure pour le contenu de vente ! 

Jérémie : Par rapport à tout ce que tu viens de dire, c’est quoi le truc qui te plaît dans ce que tu fais ?

Selim : Ce qui me plaît dans la partie coaching en séduction, c’est qu’il y a une grosse dimension à la fois de défi personnel et à la fois de contribution au bien-être dans la société. C’est un peu… C’est un peu le côté ultra positif où tu te dis que tu vas améliorer la vie d’un mec qui, en retour, va améliorer la vie d’une fille. Ils vont être bien tous les deux et ça va bien se passer. Et c’est chouette, tu vois. C’est mettre un peu de « poésie, de positif dans les relations sociales. 

On est dans un climat qui est ultra tendu, tant dans la séduction que dans la vie économique à cause du Covid-19. On est juste là pour aider les mecs à ne pas se comporter comme des gros lourds. Notre client, notre lecteur, on n’a pas envie que ce soit Harvey Weinstein. On n’a pas envie qu’il se comporte comme une racaille des rues. Et on n’a pas envie que ce soit des mecs trop timides qui n’arrivent pas à sortir le moindre mot. Donc voilà, s’il y avait 3 obstacles à éviter, c’est ça. Weinstein, harcèlements de rue, mecs trop timides.

Notre client « traditionnel », c’est un petit mec qui fait sa vie, qui a ses hobbies, qui gagne sa vie comme il peut, qui a ses potes, qui a les relations qu’il a avec sa famille… Mais surtout, il veut mettre une fille à l’aise, et lui donner envie qu’ils se revoient, lui donner envie d’un premier rendez-vous, lui donner envie d’en savoir plus… Tu vois, ça, c’est un peu la dimension, on va dire, sociale d’artdeseduire.com. C’est que j’ai une mère, j’ai une femme et j’ai une sœur. Tu vois, j’ai envie de former les gentlemen de demain. J’ai envie que ça se passe bien dans la société. 

Le deuxième point, le défi personnel. C’est de dire : « ok, je prends un mec. Quelle que soit sa situation, avec ma méthode, je peux l’amener à évoluer ». Ça, c’est vraiment le côté coach. Le mec a des objectifs. J’ai des objectifs. On fixe tous les deux les objectifs qu’il veut atteindre puis on met en place les moyens et les outils pour atteindre cet objectif. Et ça, c’est vraiment le côté un peu Légo/constructeur/architecte. J’ai envie d’atteindre un objectif, j’ai ma vision finale dans ma tête. Quels moyens mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs ?

Et du coup, ce côté architecture est encore plus prononcé avec mes clients en copywriting : le plus important, ce n’est pas tant de trouver les mots pour vendre, que de trouver la bonne structure pour le contenu de vente ! 

Jérémie : Je sais que sur le site, et d’ailleurs tes sites à toi, il y a beaucoup de personnes qui s’inspirent de toi. La question que j’aimerais poser, c’est toi de qui tu t’inspires ? Je te parle vraiment d’une personne, tu peux citer son nom ou pas, qui t’inspire. Et si oui, qu’est-ce qui te plaît vraiment dans cette personne en particulier ?

Selim : La réponse, risque d’être… inattendue. Au sens où donc, avec mon meilleur pote Eros, on s’est rencontrés, on avait 19 ans. C’était notre premier jour d’école de commerce. On sortait de deux ans de classe prépa. Autant dire, on sortait de deux ans de prison. Et on n’avait pas vu beaucoup de filles autour de nous. Et du coup, on s’est rencontrés, on était tous les deux aussi fous l’un que l’autre. Mais lui, je crois encore plus fou que moi, au sens où c’était vraiment un personnage, tu vois ? Au sens où il jouait un personnage de clown en permanence. Moi, j’avais toujours été une sorte de clown. J’étais toujours là pour me marrer mais lui, c’était encore plus. 

Et on se retrouvait tous les deux sur des sketchs qui nous faisaient marrer. On adorait l’humour absurde d’Eric et Ramzy. On adorait Morning live parce que c’était notre époque ? C’était 99/2002 je crois, ou peut-être 2000/2003. Mais tous les matins, Michael Youn, Vincent Desagnat et Benjamin Morgaine, c’était n’importe quoi. Nous, du coup, nos personnages de… de glandeurs, de mecs qui faisaient rire étaient inspirés de ça. On avait aussi un sketch qui nous avait plu chez Cyril Hanouna, mais je te dis ça, c’était il y a 15 ans, tu vois ? C’est pas le Hanouna d’aujourd’hui, chez TPMP. C’était le Hanouna d’il y a 15 ans, je sais plus ce qu’il avait raconté comme blague mais on avait toujours gardé sa phrase d’accroche, pour aborder les filles : « Salut les filles ! Est-ce que vous possédez des prénoms ?». C’est mauvais comme punchline, mais qu’est-ce qu’on se marrait. Et ça faisait rire les filles, ça les faisait réagir. Donc, du coup, on puisait notre inspiration principalement à la télé, Eric et Ramzy, la série H, qui était vraiment le sommet de l’humour et nous, ça nous faisait marrer. 

On avait zéro style vestimentaire. On n’avait pas de thune parce qu’on était étudiants. Donc pas de thune égal pas de style vestimentaire non plus. On n’était pas spécialement beaux non plus. Donc, on attirait vraiment les filles grâce à ce qui se passait dans nos têtes. On a tout misé sur l’humour et on compte encore dessus aujourd’hui. Oui, il y a la confiance. Oui, il y a la virilité. Oui, il y a la capacité à prendre des décisions et à montrer qu’on est un homme. Mais la réalité, c’est que notre atout séduction reste l’humour. Et aujourd’hui dans mon job de copywriter, c’est pareil : l’humour, ça aide pour les articles et les vidéos, mais ensuite, comme le disent Caples et Ogilvy, il faut rester sérieux pour les pages de vente ! 

Jérémie :  Qu’est-ce qui te relie aux autres ? Qu’est-ce qui fait qu’avec untel, tu vas avoir un lien vraiment très professionnel et qui va rester strictement professionnel ? Qu’est-ce qui fait qu’avec un autre tu vas être amical mais sans plus ? Qu’est-ce qui fait que tu crées des liens avec certaines personnes et non d’autres ?

Selim : C’est vraiment variable cette question du lien humain en fait et elle est hyper importante. Et toutes les études expliquent que, généralement, pour devenir pote avec quelqu’un, c’est une question de fréquence.  Combien de fois tu vois la personne? C’est aussi une question de géographie. Est-ce que tu la vois souvent ? Est-ce que c’est ton voisin ? Quand tu es gamin, tu deviens pote avec tes voisins. Tu deviens pote avec tes amis d’école. A quarante ans, tu deviens de plus en plus pote avec des gens avec qui tu partages des intérêts communs. C’est déjà vrai quand tu es gamin. Tu aimes le foot, et ben c’est cool, tu vas jouer au foot à la récré. Et les mecs qui jouent au rugby, ils sont ailleurs. Ceux qui jouent au basket sont ailleurs. Les geeks sont à la bibliothèque ou sur leur portable. C’est aussi une question de points communs. 

Mais après, il y a la part d’inexplicable. T’as un mec, tu vas le rencontrer en soirée, tu vas bien t’entendre avec lui. Tu ne l’as jamais vu, tu as beau avoir 25 ou 30 ans, tu croises ce gars et y a un truc qui se passe. Tu sais que tu vas passer la soirée avec lui alors que tu avais plutôt envie de draguer une fille qui dansait avec ses copines. Mais avec ce mec-là, tu te marres bien, tu as des trucs à partager. C’est une question d’affinité qui ne peut pas forcément s’expliquer. 

Effectivement, il y a une question de vision du monde. On voit le monde d’une manière. Sur les valeurs, sur les questions profondes, vous partagez quelque chose de similaire. Et après il y a aussi les gens, tu les rencontres et ils sont complètement différents de toi. Et tu es là : « wow ! Ouais mais il m’intéresse ». On n’a pas la même vision du monde mais on a quand même des trucs à apprendre l’un ou l’autre. Mais tu vois, par exemple, je suis attiré par l’excellence. Quand je rencontre un numéro un, quand je rencontre quelqu’un qui est balèze dans son domaine, il y a une sorte de respect et je me dis « il a forcément des choses à m’apprendre ». Ça m’intéresse. Et après, il y a une part d’inexplicable comme, je t’ai dit l’amitié ou l’amour, il y a des choses qui sont inexplicables.

Jérémie :  Justement, tu parlais de points communs et de valeurs. C’est quoi tes valeurs ?

La suite à la partie 2…

Et tu te demandes peut-être quand celle-ci va sortir ?

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