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L’histoire du vieux paysan et son cheval

L’histoire du vieux paysan et son cheval

Il était une fois… 

Un pauvre paysan qui ne possédait qu’un vieux cheval pour labourer son champ et un fils pour l’y aider.

Un jour, les barrières  de l’enclos restèrent ouvertes et le cheval s’enfuit… Le voisin rend visite au paysan et commence à le plaindre. « C’est terrible, quel malheur, quelle malchance, vous n’aviez que ce cheval et voilà que le destin vous l’enlève! »

Le paysan rétorque: « De la malchance? Peut être. » 

Le lendemain, le cheval revient, accompagné d’une horde de chevaux sauvages qui s’installent dans le pré du paysan. Le voisin, très envieux, fait le commentaire suivant: « Quelle chance vous avez. » 

Et le paysan répond: « De la chance? Peut-être. »

Le fils du paysan entreprend de dresser les chevaux, l’un d’eux n’apprécie pas et le met par terre. Dans sa chute, il se cassa la jambe. Le voisin revient: « Quelle malchance, à quoi vous servent tous ces chevaux? Votre fils ne peut plus vous aider! »

Le paysan répond: « De la malchance? Peut-être. »

Le lendemain, la guerre est déclarée, et tous les jeunes de la région sont envoyés au front. Tous? Sauf ceux qui ont une jambe cassée! 

-Tu as de la chance, ton fils ne doit pas partir faire cette sale guerre. On ne sait pas dans quel état nos enfants vont en revenir, dit le voisin.

Le paysan répond  « De la chance ? Peut-être. »

Quelques mois plus tard la guerre s’acheva. Certains n’en revinrent pas. Mais d’autres rentrèrent, couverts de gloire et chargés d’un riche butin de guerre.

Tu n’as pas de chance, dit le voisin, ton fils n’est pas revenu riche de la guerre.

Le paysan répond  « Pas de chance ? Peut-être. »

« Richesse vite accumulée, richesse vite dilapidée » dit le proverbe. Et la misère réapparut, encore plus dure à supporter suite à une période d’abondance.

-Tu as de la chance, dit le voisin. Ton fils n’est pas rentré riche de la guerre, mais il n’est pas tombé dans cette misère noire et démoralisante où sont en train de sombrer nos propres enfants.

Le paysan répond  : « De la chance ? Peut-être. Je ne connais pas encore la suite de cette histoire… »

Face à l’échec, il est important  de ne pas tomber dans un système de victimisation et au contraire rester positif. Rappelez vous, « il y a pas d’échec, il y a que du Feedback ». Ce que l’on obtient n’est pas l’essentiel. Et parfois ne pas obtenir ce que l’on souhaite peut s’avérer être un cadeau comme le montre cette histoire. D’ailleurs, on dit que derrière chaque frustration, il y a un cadeau caché. Plus la frustration est grande, plus le cadeau caché est énorme.

Alors êtes-vous chanceux ou malchanceux ? 😉

Jérémie Villalobo

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